En amont d’une création ou reprise d’entreprise, les principales missions de TEMPO consistent à :

  • valider l’adéquation personne/projet, c’est-à-dire la cohérence entre les aptitudes, le projet de vie et le projet entrepreneurial. Au delà de la question d’une éventuelle réglementation métiers, cela consiste surtout à détecter les atouts et faiblesses de chaque personne par rapport à ses objectifs. A ce stade, nous pouvons réorienter les candidats aux projets trop fragiles vers des formations complémentaires ou des solutions alternatives plus pérennes.
  • appuyer et guider les porteurs de projet sur la réalisation d’une étude de marché de terrain : étude de la concurrence, analyse des pratiques et des évolutions de consommation de la clientèle potentielle, recherche des fournisseurs, etc., c’est à dire de se confronter à leur futur environnement professionnel,
  • aider les candidats à la création d’entreprise à planifier les principales étapes de mise en œuvre de leur projet, mettre en place un plan d’action en les stimulant à acquérir des « pratiques d’entrepreneur »,
  • avoir un regard extérieur expert sur la faisabilité du projet, que ce soit sur le plan commercial, économique, réglementaire, organisationnel, humain.
  • aider au choix du statut juridique et fiscal adapté aux besoins de la future entreprise, expliquer les implications sociales de ce choix, tant au niveau du fonctionnement des organismes de recouvrement de cotisations sociales que des prestations qui en découleront,
  • superviser ou aider à réaliser des prévisionnels financiers (plan de financement, compte de résultat prévisionnel, plan de trésorerie, calcul du besoin en fonds de roulement, et du seuil de rentabilité), positionner cette démarche dans une logique d’acquisition des mécanismes de gestion budgétaire d’une entreprise,
  • si nécessaire, orienter vers les financements externes adaptés et disponibles
  • guider le candidat dans les démarches administratives en lien avec le démarrage d’activité

Enfin, de manière générale, soutenir leurs actions dans le cadre d’un retour à une activité durable par une appropriation des « pratiques d’entrepreneur » propices à une réelle maîtrise des tenants et aboutissants d’une gestion d’entreprise éclairée et responsable.